Pour
appuyer ses dires, Symantec se base sur le nombre de nouvelles menaces
apparues sur Internet au cours des trois dernières années.
En effet, la progression du nombre de nouvelles atteintes possibles à la
sécurité informatique n'aurait été que de
2% en 2003 par rapport à 2002, alors qu'une croissance considérable
de 81% avait été enregistrée entre 2002 et 2001.
Mais si l'étude s'attarde sur le nombre des éléments
nuisibles, elle ne tient pas compte de leur gravité: «Nous
continuerons de voir apparaître de nouvelles menaces mais elles
seront plus complexes et difficiles à trouver», explique
Michael Murphy de Symantec.
L'étude de Symantec souligne également que le Canada serait
la seconde source mondiale des attaques informatiques (8%), loin derrière
les États-Unis (58%) en nombres absolus, mais au premier rang
quand on considère les attaques par internaute. Ce rôle
peu enviable serait dû en partie à la proportion élevée
de connexions Internet à haute vitesse.
Ces chiffres se rapprochent
d'ailleurs de ceux des sources mondiales de messages non sollicités d'une étude récente de
Sophos (États-Unis 57%, Canada 7%); un fait qui surprendra peu
puisqu'une portion importante du pourriel serait expédiée
via des PC infectés par des vers informatiques ou chevaux de Troie.